Le Parcours d'Akli : du facility management à l’accompagnement des dirigeants
Journaliste : Bonjour et bienvenue dans notre interview d’aujourd’hui. Nous avons le plaisir d’accueillir Akli Bekka, dirigeant de Vaera, une entreprise nouvelle sur le marché. Alors, Akli, qu’est-ce qui vous a poussé, à bientôt 51 ans, à vous lancer dans cette nouvelle aventure ?
Akli Bekka : Bonjour, merci de m’accueillir. Pour répondre à votre question, je crois que mon parcours professionnel a naturellement évolué vers cette direction. Après 30 ans dans les métiers de la construction et du facility management avec Facilitis, j’ai senti qu’il était temps pour moi de créer quelque chose de différent. Vaera est née de cette envie de passer à une autre étape, plus tournée vers l’accompagnement des individus et des équipes. J’ai voulu aller au-delà du simple conseil en apportant une dimension plus humaine, plus centrée sur le coaching et le développement personnel.
Journaliste: Vous avez mentionné Facilitis, votre ancienne entreprise. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre expérience et ce qui vous a conduit à créer Vaera ?
Akli Bekka: Bien sûr. Facilitis était une belle aventure. Pendant des années, j’ai accompagné des dirigeants immobiliers, leurs équipes, et même des prestataires dans le domaine du facility management. Mon rôle était de les aider à repenser leurs offres et à structurer leurs équipes autour d’une vision plus claire et plus efficace. Mais au fil du temps, j’ai réalisé que pour provoquer un véritable changement, il fallait aller plus loin que la simple organisation. Il fallait travailler sur l’humain, sur l’esprit de service et l’attitude face au travail. C’est ainsi que l’idée de Vaera a commencé à germer.
Journaliste: Vaera se concentre donc sur l’humain et le coaching. Comment en êtes-vous venu à intégrer cette dimension plus spirituelle et personnelle dans votre approche ?
Akli Bekka: Cela s’est fait naturellement. En travaillant avec des équipes et des dirigeants, je me suis rendu compte que leur efficacité dépendait non seulement de leurs compétences techniques, mais aussi de leur bien-être et de leur alignement personnel. J’ai donc commencé à m’intéresser aux méthodes qui permettent de renforcer cet équilibre, tant au niveau individuel que collectif. J’ai ensuite décidé de formaliser cette approche en obtenant un diplôme d’executive coaching à Paris-Dauphine. Cela m’a donné les outils pour accompagner les entreprises sur des problématiques de recentrage, de valeurs et d’authenticité.
Journaliste: Vous parlez beaucoup d’authenticité et de valeurs. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce que cela signifie pour vous dans le cadre de Vaera ?
Akli Bekka: L’authenticité, c’est la capacité de chacun à être soi-même, à s’aligner avec ses propres valeurs. Dans le monde du travail, cela se traduit par une plus grande sérénité et une meilleure efficacité. Chez Vaera, nous aidons les équipes à retrouver cet équilibre, à mieux comprendre leur place et leur rôle dans l’entreprise, et à servir avec plus de sincérité et de bienveillance. Cela permet non seulement d’améliorer les performances, mais aussi de créer un environnement de travail plus harmonieux et épanouissant.
Journaliste: C’est une approche très humaine. Quelles sont vos ambitions pour Vaera dans les années à venir ?
Akli Bekka: Mon ambition est simple : continuer à accompagner les entreprises et les équipes vers une meilleure compréhension d’elles-mêmes, à créer des parcours de progression qui apportent des résultats concrets. Vaera est encore jeune, mais je crois que nous avons un potentiel énorme pour transformer la manière dont les entreprises envisagent la gestion de leurs ressources humaines. Mon souhait est de pouvoir bâtir des succès partagés avec nos clients, et que nos anciens clients soient nos meilleurs ambassadeurs.
Journaliste: Monsieur Bekka, pour conclure, qu'est-ce que vous souhaiteriez dire aux gens qui nous écoutent aujourd'hui ? Que voudriez-vous leur dire sur l'accompagnement qui est le vôtre ? Quels sont les fondamentaux philosophiques et les grandes règles que vous appliquez dans votre approche ?
Akli Bekka: Oui, en fait, pour aller au bout de nos convictions, je veux dire trois choses importantes à tous nos lecteurs et à tous ceux qui nous suivent.
Premièrement, si notre accompagnement est construit avec des outils qui tirent leurs sources du stoïcisme, notamment d’Épictète et de Sénèque, mais aussi des matrices technico-comportementales (TMC) et des outils standards de coaching qui aident à faire progresser une équipe, notre conviction profonde est que les outils seuls ne suffisent pas.
Quand on dit que les outils ne suffisent pas, c’est parce que l’intention qui guide une équipe vers le progrès dépasse largement les outils. Nous travaillons à faire progresser les équipes en tenant compte à la fois du changement individuel et collectif. Ce qui est crucial, c’est de comprendre le bénéfice mutuel : ce que l’individu apporte au collectif et ce que le collectif apporte à l’individu. Sans cette équité, cela ne fonctionne pas.
Pour bâtir cette équité, nous adoptons une vision à 360 degrés qui aide les équipes à progresser plus efficacement.
Journaliste: Vous parlez de progression individuelle et collective, mais quel est le but ultime de cette approche pour les entreprises et les individus ?
Akli Bekka: Notre mission, c’est d’aider les entreprises à mieux fonctionner, les individus à aller mieux, avec l’espoir de contribuer à un monde meilleur. Nous sommes convaincus que, puisque vous passez un tiers de votre vie au travail, il est essentiel de trouver des repères durables.
Même si la vie active vous fait bouger régulièrement, il faut toujours se sentir porté par le progrès, car c’est ce progrès qui donne du sens à l’existence.
Journaliste: Vous avez mentionné l'importance de l'équité entre l'individu et le collectif. Comment cela se traduit-il concrètement dans les pratiques managériales ?
Akli Bekka: Accompagner une équipe à aller mieux, c’est aussi la recentrer sur ses besoins primaires. Cela implique de «dépolluer » les équipes et les organisations des réflexes et parasites qui remplissent leur temps de travail de manière anodine, mais qui, accumulés, créent un maillage d’habitudes contre-productives.Ce maillage invisible altère le cadre de travail et nuit à la performance. Nous travaillons donc à éliminer ces perturbations afin de restaurer un environnement de travail plus sain et plus performant.
Journaliste: Et en termes de vision pour l’avenir, comment voyez-vous votre rôle et celui de Facilitis dans les prochaines années ?
Akli Bekka: Pour conclure, je dirais qu’on ne pourra pas changer le monde sans changer un peu la vision que les gens en ont. La transformation commence par changer le prisme à travers lequel ils le perçoivent. Le monde en lui-même ne changera pas, c’est notre perception qui doit évoluer. Les stoïciens l’ont bien expliqué. Nous pensons que l’humanité a toujours su relever les défis qui se sont présentés à elle. Construire un monde meilleur ne signifie pas réformer ou recréer des dogmes, mais plutôt accepter la réalité telle qu’elle est et apprendre à décider autrement, avec d’autres réflexes et d’autres perspectives.Voilà notre conviction pour accompagner nos clients et les aider à mieux naviguer dans ce monde en constante évolution.
Journaliste: Merci beaucoup, Monsieur Bekka, pour ces réflexions inspirantes et pour votre temps. Nous vous souhaitons beaucoup de succès dans vos futurs projets.
Akli Bekka: Merci à vous, et bonne continuation à tous.